Le café, pour être bon, doit être noir comme la nuit, doux comme l'amour et chaud comme l'enfer
J'aime le café. Je l'ai "découvert" lorsque j'avais une vingtaine d'années. Avant cela, je n'y avais jamais pris plaisir et la moindre tasse d'espresso me tenait éveillée toute la nuit. Et puis, peu à peu, j'ai appris à l'apprécier. Au début, j'avoue que j'étais loin de la dégustation de grands crûs... j'ingurgitais des bols trops grands, remplis d'un café-filtre vraiment infâme, qui m'aidait à me réveiller après des nuits trop courtes et à ne pas piquer du nez au travail après le déjeuner. Et puis, j'ai acheté une machine espresso, quelques années après, et j'ai commencé à vraiment boire du café! Déjà, j'ai définitivement arrêté le café filtre. Je me suis rendue compte qu'une tasse d'espresso me satisfaisait tellement au niveau gustatif que je n'avais pas envie d'en boire plus... Je n'ai jamais sucré mon café, le sucre transforme son goût et le rend encore plus ignoble s'il n'est pas déjà de piètre qualité. Par contre, avec l'espresso, s'ouvrent toutes les combinaisons possibles. J'adore le cappuccino du matin, une institution ici où l'on dessine sur la mousse de lait, avec du sirop ou avec du lait; voir ce site incroyable de fanas de la déco du cappuccino dans le monde entier : www.latteart.org/Your_Cappuccino.htm
Je ne trouve plus le lien d'un site italien magnifique sur le même sujet, que j'avais vu sur un blog... si ça vous dit quelque chose, n'hésitez pas à me contacter!
Caffè Shakerato
Pour un verre:
- une tasse d'espresso
- 4 glaçons
- 1 cuillère de sirop de vanille ou 2 cuillères à café de sucre (voir la quantité selon votre goût)
- quelques zestes de citron (attention à ne pas mettre la partie blanche surtout)
Mettre tous les ingrédients dans le shaker. Secouer énergiquement. Verser dans des coupes fraîches en laissant environ un centimètre de mousse.
Au bar, les italiens le boivent aussi "corretto" (corrigé) d'un peu de liqueur. Moi, je le préfère avec le sirop de vanille. Un petit plaisir simple très rafraichissant en cette période de grosses chaleurs romaines. peggy picot